L’ONG Jeunes Actifs pour le Développement (JADE) a mis en place un projet pour aider à la scolarisation des enfants défavorisés dans l’ex-provinde de Toamasina à Madagascar depuis 2009, avec le soutien de bailleurs privés allemands. Ce rapport résume les résultats obtenus, les résultats attendus et les critiques pour améliorer les futurs projets. Des kits scolaires ont été distribués aux enfants boursiers de trois écoles publiques de la région de Toamasina, qui ont des parents ayant des difficultés financières. Le projet a permis de scolariser 60 enfants en 2020, principalement des filles, avec un taux de réussite de 63%, une nette amélioration par rapport à l’année précédente.
Dans le détail, l’ONG JADE a distribué des bourses scolaires aux 15 élèves de l’EPP Ambodisaina, une école publique située dans la zone suburbaine de Toamasina II. Les parents des élèves bénéficiaires ont des difficultés financières, avec des revenus moyens mensuels de 135 000 Ariary (environ 34 €). Des kits scolaires ont été distribués aux 15 élèves boursiers de l’EPP Fanara, dont les parents sont principalement des cultivateurs ou exercent d’autres petits métiers. L’ONG a également distribué des fournitures scolaires aux 15 élèves boursiers de l’EPP Ambodimanga II – Fénérive EST, dont les parents sont principalement des petits cultivateurs avec un revenu mensuel moyen de 43 000 Ariary (environ 11 €). Dans le fokontany d’Ambodikinina, où les revenus mensuels par ménage sont estimés à environ 20 000 Ariary (environ 5€), le taux de scolarisation est estimé à seulement 45%. L’EPP Andranokôbaka, qui accueille environ 116 enfants, a reçu la visite de membres de l’ONG JADE pour la distribution de fournitures scolaires et le paiement des droits FRAM aux 15 élèves boursiers de l’EPP Andranokobaka. Parmi les parents de nos boursiers, majoritairement des cultivateurs, tous affirment que leur enfant est motivé et a eu de bonnes notes, bien que onze sur quinze aient redoublé l’année dernière.
Le projet de scolarisation 2020 a permis de scolariser 60 enfants, principalement des filles, avec un taux de réussite de 63%. L’ONG a souligné que tous les enfants bénéficiaires du projet sont en difficulté, avec des familles ayant des difficultés financières, mais ils sont motivés et obtiennent de bonnes notes. Cependant, certaines critiques ont été formulées pour améliorer les projets futurs, notamment la nécessité de prendre en compte les difficultés supplémentaires liées à la pandémie de COVID-19 et d’élargir l’éventail des bénéficiaires pour inclure d’autres groupes vulnérables.
