Trois (3) membres de l’ONG JADE ainsi qu’un collaborateur externe se sont déplacés, pour l’occasion, par transport terrestre (en voiture particulière du collaborateur externe).....
Projet d'aide à la scolarisation des enfants défavorisés
L’analphabétisme à Madagascar est un problème qui perdure. Les actions et les projets entrepris pour remédier à ce problème sont nombreux : si à l’échelle du pays les chiffres indiquent une légère amélioration de la situation, le problème reste grave et s'est de nouveau considérablement empiré à partir du début de la crise politico-économique, en 2009 (qui n'a véritablement pris fin qu'au début 2014). Le phénomène, qui est plus important en milieu rural, peut s’expliquer par un cercle vicieux.
En effet, la pauvreté des parents les empêche d’envoyer leurs enfants à l’école, soit par manque de moyens financiers, soit tout simplement pour qu’ils les aident au travail quotidien et contribuent à nourrir la famille. De cette manière, la pauvreté se transmet de génération en génération et ne faiblit pas dans un pays qui s’ouvre pourtant au monde, et où le manque de connaissances est un handicap majeur dans tous les domaines. S’il faut donc attaquer ce cercle vicieux, les jeunes de l’ONG Jade sont convaincus que l’effort doit être fait au niveau de l’aide à la scolarisation des enfants, surtout en milieu rural. D’énormes efforts ont été et sont toujours entrepris dans ce domaine un peu partout à Madagascar, mais aucune contribution, même aussi infime que l’action que nous avons mené, n’est de trop devant l’ampleur de la tâche.
- Aider des familles en milieu rural à financer la scolarisation de leurs enfants, lorsque le problème réel est le manque de moyen financier, et à condition que les enfants soient disposés à se rendre régulièrement à l’école ;
- Encourager les enfants à persévérer dans les études : les jeunes de l’ONG font figure de modèles à suivre, de par leur parcours, et les enfants peuvent espérer continuer à bénéficier du projet selon un système de mérite et d’excellence convenu avec leurs parents et eux.
Le projet s’est déroulé en 4 temps pour chacun des villages-cibles, dont les premiers deux ont été premièrement réalisés en 2009 (à l'exception de Tsarasambo/Ampaho, Fanara et Andranokobaka) :
Durant les premiers deux étapes, une enquête préliminaire a été effectuée :
- Auprès des personnes ressources de chaque village (le maire, le directeur de l’Ecole Primaire Publique et le corps enseignant), afin d’exposer le projet et discuter de sa faisabilité, de la meilleure démarche à adopter compte tenu des pratiques locales, mais aussi de recenser les données socio-économiques et démographiques nécessaires et éventuellement d’établir d’autres besoins existants relatifs à la scolarisation des enfants ;
- Auprès des ménages du village comprenant des enfants non scolarisés mais en âge de l’être ou ceux ayant des difficultés financières à supporter la scolarisation d’enfants déjà à l’école (à repérer sur indication des personnes ressources). Le but était de déterminer les raisons invoqués pour ces choix et leur opinion par rapport au projet. Au bout de cette étape devait ressortir une liste des éventuels bénéficiaires et le choix définitif s’est fait en concertation avec le Maire ou chef de fokotany et le Directeur/la directrice de l’EPP selon les critères suivants : situation familiale (moyen de subsistance, nombre d’enfants, sentiment des parents vis-à-vis de la scolarisation de leur enfant), âge (les enfants ayant l’âge prévu pour leur niveau seront prioritaires), enthousiasme de l’enfant pour les études, et avis motivé des personnes-ressources. Le Directeur de l’EPP a déterminé la date à laquelle les membres de l’ONG Jade se sont rendus dans le village pour concrétiser le projet.
La troisième étape est celle de la mise en œuvre du projet qui se traduit annuellement par le paiement officiel de la cotisation des frais de scolarité et des fournitures (cahiers, stylos, cartables, etc.) pour toute l’année scolaire, des élèves sélectionnés. Chaque parent s’engage par écrit à mettre les fournitures uniquement à la disposition de la scolarité de l’enfant désigné et à se plier aux exigences de suivi a postériori fait par l’ONG Jade. La cotisation FRAM par élève relative aux frais de scolarité annuels (variant ce temps-ci entre 20.000-30.000 Ariary selon l'établissement) de l’ensemble des enfants boursiers a été remise à chaque directeur d’EPP, qui a accusé réception de la somme et s’est engagé par écrit à l’affecter à cet usage. Dans un quatrième et dernier temps, un suivi-évaluation sera effectué auprès des boursiers et instituteurs au moyen d’enquêtes, pour suivre l’évolution des enfants au sein de l’école : leur assiduité et le niveau de réussite (par le biais des notes). A cet effet, les directeurs/directrices des EPP ses sont engagés à nous fournir une copie des relevés de notes trimestriels de chaque élève boursier, afin que nous puissions avoir un aperçu de leurs efforts (et de la progression de la moyenne).
EPP Ambodisaina

Le batiment central de l'EPP.
Le fokontany d’Ambodisaina se trouve dans la zone suburbaine de Toamasina II, c’est-à-dire à moins de 5 km de la ville de Tamatave, à proximité de la RN2. La commune compterait plus de 12.000 habitants selon la directrice, qui vivent principalement grâce à l’agriculture, à l’élevage et à la fabrication et vente de charbon et à celle de ravim-pontsy (toit traditionnel). Un ménage d’Ambodisaina gagne moyennement 100.000 Ariary (25 €) par mois. Cette commune rurale arbitre 2 écoles publiques (1 EPP et 1 lycée) et 5 écoles privées. Le taux de scolarisation des enfants de la commune n’a pas pu être indiqué. Au cours de nos discussions avec la directrice de l’EPP concernée, il apparaît que certains enfants (l’EPP Ambodisaina accueille un total de 506 élèves) et professeurs doivent faire jusqu’à 6 km à pied pour venir à l’école, chaque jour.
Tous les parents des élèves bénéficiaires affirment d’avoir des difficultés financières à assurer la scolarisation de leurs enfants, certains d’entre eux se trouvent même dans des situations particulièrement graves, tel que le divorce, laissant la mère seule en charge de l’enfant, voire des enfants. La proximité de la grande ville s’exprime ici par une plus grande diversité de métiers : 18 % des parents présents (4 sur 22) sont de petits agriculteurs et 14 % (3 sur 22) travaillent comme journaliers. Les autres suivent surtout des petits boulots, tels commerçant, gardien ou secrétaire. La tranche des revenus perçus mensuellement varie, comme suit, entre 40.000 à 300.000 Ariary. En moyenne, les ménages concernés accusent des revenus mensuels de 94.000 Ariary (autour de 24 €).
Parmi les élèves d’Ambodisaina, quatre candidats sur quatre à l’examen de C.E.P.E. ont réussi leur entrée au C.E.G. voisin. Cinq sur quinze élèves ont cependant redoublé, ce qui a systématiquement mené à leur exclusion du système boursier. Le nombre d’enfants à la charge des parents de chaque boursier est de 3,7 enfants en moyenne, dont 74 % (soit 3,7 enfants par ménage) sont déjà scolarisés.04 membres actifs de l’ONG JADE ainsi qu’un collaborateur externe se sont déplacés, pour l’occasion, par transport terrestre (en voiture particulière du collaborateur externe). Présence des représentants de l’EPP concernée, des parents des élèves boursiers et des élèves eux-mêmes, à la séance de distribution qui s’est déroulée dans une salle de classe de l’EPP Ambodisaina (dont le nouveau bâtiment central leur a été récemment offert par la coopération japonaise, très active dans cette circonscription scolaire).
EPP Fanara

Devant l’EPP Fanara
Le fokontany Vohitamboro (dans lequel se situe l’EPP Fanara) se trouve dans la zone rurale de Toamasina II, c’est-à-dire à plus de 30 km au Nord de la ville de Tamatave et à proximité de la RN5. Selon le directeur de l’EPP, le fokontany compte actuellement près de 1000 habitants qui vivent principalement grâce à l’agriculture et à la casse de gravillon. Un ménage ordinaire de Vohitamboro gagnerait en moyenne 200.000 Ariary (donc presque 50 €) par mois, ce qui nous semblait particulièrement élevé pour cette zone. L’endroit compte 3 écoles publiques et n’abrite aucune infrastructure de soin de base. Le taux de scolarisation des enfants de la commune a été estimé à 95 % par le plus haut responsable de cette école.
54% (14 sur 26) des parents de nos boursiers sont des cultivateurs. 12 % font soit du petit commerce, soit enseignent à l’EPP même (3 sur 26). D’autres métiers exercés sont, par exemple, celui de vannerie et celui du pêcheur. En général, dans ce milieu, les revenus familiaux ne varient pas beaucoup. Certains parents affirment de gagner jusqu’à 200.000 Ar, ce qui est le cas d’un couple d’instituteurs et d’un cultivateur des produits de rente. D’autres, petits cultivateurs et commerçants, tournent souvent autour des sommes plus modestes allant de 10.000 à 70.000 Ariary. En moyenne, les parties parentales reçoivent mensuellement la somme de 59.000 Ar (environ 15 €). Par conséquent, les parents avouent d’avoir des difficultés vis-à-vis du paiement des frais de scolarité de leurs enfants et quant aux achats des fournitures scolaires.
Tous les parents affirment que leur enfant a démontré une bonne motivation pour les études jusqu’ici, et ils déclarent aussi qu’il a eu de bonnes notes lors du dernier examen de l’année scolaire précédente, ce que nous n’avons pas pu vérifier dans tous les cas faute de ne pas avoir reçu la totalité les relevés de notes à l’avance. Parmi les quinze élèves scolarisés au cours de la dernière rentrée, onze n'ont pas réussi leur examen final. Par contre, trois sur quatre candidats à l’examen du C.E.P.E. ont pu accéder au niveau du C.E.G. voisin. Le nombre d’enfants par ménage parmi lesquels se trouvent nos élèves, est de 3,4 dont 71% (soit 2,4 enfants) sont déjà scolarisés.
03 membres actifs de l’ONG JADE se sont rendus sur place, pour l'occasion (en taxi-brousse et à pied pour une distance de 02 kilomètre). Le directeur de l'école, quelques enseignants, les parents ainsi que les élèves ont été présents durant la cérémonie de distribution qui s'est déroulée dans une salle de classe dudit EPP.
EPP Ambodimanga II

Le fokontany d’Ambodimanga II se situe à environ 10 km à l’ouest de la ville de Fénérive– Est, et à environ 110 au Nord de Toamasina (sur la côte Est de Madagascar), dans une région reculée et très difficile d’accès. En effet, sans être enclavée, le fokontany n’est desservi que par une unique route secondaire en mauvais état. Pour s’y rendre, il faut un 4x4 (voiture tout–terrain) ou marcher à pied ! Les 1600 habitants du fokontany vivent essentiellement des cultures vivrières, tels le riz, le manioc, les bananes et des épices comme la vanille ou le girofle (soumises à un cycle saisonnier quelque peu instable). Selon l’indication du nouveau directeur, environ 95% des enfants seraient scolarisés. Il n’existe qu’une seule EPP et un seul CEG à Ambodimanga II, tous les deux concentrés au village même ce qui évite aux enfants de parcourir de longues distances à pied pour se rendre à l’école. Près de 160 élèves fréquentent actuellement notre école partenaire.
92% (26 sur 28) des parents de nos boursiers sont des petits cultivateurs. Quant aux deux autres parents, il s’agit d’une institutrice et d’une femme qui fabrique de la vannerie. Cette année- ci encore, les revenus familiaux sont sujet à une plus grande variation qu’à la période du début de notre intervention dans ce lieu. Tandis que certains parents cultivateurs gagnent moyennement seulement 10.000 Ar, d’autres arrivent à en gagner jusqu’à 200.000 Ar, selon leurs dires. En moyenne, les parties parentales présentes touchent mensuellement la somme de 43.000 Ar (environ 11 €). Par conséquent, la vaste majorité des parents avouent qu’ils ont des difficultés vis- à-vis du paiement des frais de scolarité de leurs enfants et quant aux achats des fournitures scolaires.
Tous les parents affirment que leur enfant boursier a démontré une bonne motivation pour les études jusqu’ici, et ils déclarent aussi qu’il a eu de bonnes notes lors du dernier examen de l’année scolaire précédente, ce que nous n’avons pas pu vérifier dans tous les cas faute de ne pas avoir reçu la totalité les relevés de notes à l’avance. Parmi les quinze élèves scolarisés au cours de la dernière rentrée, cinq n'ont pas réussi leur examen final. Par contre, trois sur trois candidats aux examens du C.E.P.E. ont pu accéder au niveau du C.E.G. dans la même localité. Le nombre d’enfants par ménage parmi lesquels se trouvent nos élèves, est de 3,6, dont 59% (soit 2,1 enfants) sont déjà scolarisés.
Trois membres actifs de l’ONG se sont déplacés, pour l'occasion, par voie terrestre en faisant escale à Fénérive-Est pendant une nuit, avant de changer de Taxi-brouse en direction d’Ambodimanga II. Le directeur et d’autres représentants de l'école, ceux du FRAM, quelques parents et tous les enfants furent présents durant la cérémonie de distribution des fournitures scolaires qui a eu lieu dans une salle de classe de ladite école.
EPP Andranokobaka

Devant l’EPP Andranokobaka
Le fokontany Ambodikinina se situe à 12 kilomètre à l’Ouest de la RN2 (uniquement accessible par route secondaire) qu’il faut suivre encore pour une bonne cinquantaine de kilomètre en direction du Nord pour arriver à Tamatave. Le nombre d’habitants du fokontany nous a été indiqué au chiffre de 1470. Les revenus mensuels sont estimés par le Chef de fokontany à seulement 20.000 Ar par habitant (près de 5 €). Les activités économiques principales sont l’agriculture de subsistance (bananes, ravimpontsy, riz). Le fokontany Ambodikinina (dans lequel se situe l’EPP Andranokobaka) arbitre 3 écoles. Le taux de scolarisation pour ce lieu n’a pas pu être indiqué. Le nombre d’élèves fréquentant l’école nous a été indiqué à 130 enfants (comprenant une classe par niveau, de T1 jusqu’à T5).
L’écrasante majorité des parents de nos boursiers sont des cultivateurs, soit 91% (21 sur 23), et les deux autres parents qui témoignent suivre une autre occupation, ce sont un charpentier et un prédicateur laïc. En général, les revenus familiaux ne varient que légèrement. En fonction du métier ou de la situation à endurer, les ménages au sein desquels nos boursiers se trouvent, accusent une somme mensuelle entre seulement 20.000 à 60.000 Ariary. Beaucoup n’ont pas voulu se prononcer sur le montant exact de leurs revenus mensuels. En total, cela nous amène à une moyenne d’environ 40.000 Ariary par mois et par ménage (10 €).
Tous les parents affirment que leur enfant a démontré une bonne motivation pour les études jusqu’ici, et ils déclarent aussi qu’il a eu de bonnes notes lors du dernier examen de l’année scolaire précédente, ce que nous n’avons pas pu vérifier dans tous les cas faute de ne pas avoir reçu la totalité les relevés de notes à l’avance. Onze sur nos quinze élèves boursiers ont redoublé au cours de l’année dernière (ce qui présente un très mauvais résultat). Le nombre d’enfants par ménage parmi lesquels nos boursiers ont été choisis, est de 4,4 en moyenne, dont 62% (soit 2,3 enfants) ont déjà été scolarisés.
Trois membres actifs de l’ONG se sont rendus sur place, pour l'occasion, par voie terrestre (en voiture particulière mise à disposition par un collaborateur externe). Le chef SAP, le Chef de fokotany, le directeur de l’école primaire d’Andranokobaka, le Président FRAM ainsi que quelques parents d'élèves et les élèves eux-mêmes étaient présents pour assister à la cérémonie de distribution des fournitures scolaires et au payement des droits FRAM qui ont eu lieu dans une salle de l'EPP Andranokobaka.
RESULTATS ET PERSPECTIVES
Au total, nous avons encore pu scolariser 60 enfants cette année-ci, avec une répartition légèrement en faveur du genre féminin (53% de filles, soit 32 sur 60, et 47% de garçons, soit 28 sur 60). L’âge moyen de nos boursiers est de 9 ans et 9 mois. Le taux de réussite de nos élèves de tous les niveaux confondus est de 63% (38 sur 60 ont atteint la classe supérieure – c’est qui est un bien meilleur résultat que l’année scolaire passée avec seulement 45%). En plus, 09 sur 10 candidats ont obtenu leur C.E.P.E., c’est-à-dire la qualification pour étudier au C.E.G. Par ailleurs, tous nos boursiers sont des enfants qui se trouvent, à des degrés divers, dans une situation de difficulté.
Concernant les résultats financiers du projet, nous avons pu scolariser 37,2% (soit 22 sur 60 enfants) avec l'aide fixe de l’Association SorOptimisten Pirna (500 €), et les autres enfants l'ont été avec l'aide d’autres bailleurs (privés) allemands, dont encore en grande partie par les divers dons de la part de ladite organisation. En total, nous avons dépensé 5.373.700 Ariary (soit 500 26.868. FMG) pour l'achat des fournitures, le payement des frais scolaires annuels et l'ensemble des dépenses relatifs à ce projet, ce qui équivaut en total la somme de 1.343,43 € (selon le cours moyen du mois de novembre 2019, estimé à 1€ = 4.000 Ar). En moyenne, nous avons donc dû débourser 89.562 Ariary (soit 447.808 MFG, soit 22,39 €) par enfant pour sa rentrée pour cette année scolaire 2019-2020. Cela représente une augmentation (en Ariary/FMG) d’environ 22% par rapport à l’an passé qui n’est non seulement due à la hausse de certains prix de fournitures mais aussi à celle des FRAM dans 2 localités.
D’une façon générale, les élèves bénéficiaires et leurs parents ont été très heureux d’avoir reçu cette aide qu’ils affirment leur être précieuse. Tous les enfants ont promis de bien étudier cette année et les années à venir et les parents se sont engagés à les soutenir dans cette voie. Boursiers, parents, chefs d’établissement et autres autorités locales ont remercié les bailleurs allemands pour leur générosité et les jeunes de l’ONG Jade pour leur engagement. Bien entendu, ils espèrent que le projet continuera les années à venir pour soutenir les efforts des enfants boursiers actuels dans leur parcours scolaire, mais aussi pour pouvoir toucher plus d’enfants pauvres et encore bien d'autres endroits dans leur région.
La crise politique qui a secoué Madagascar à partir des mois février/mars 2009 (et qui n'a véritablement pris fin qu'au début de l'année 2014) s'est soldée par une recrudescence de l'abandon scolaire dans la grande île, et à fortiori en zone rurale. Ainsi, nous avons doublé les efforts pour élargir l'étendue du projet au cours des dernières années. En 2012, le nombre de bénéficiaires est monté à 33, puis en 2014, à 45, pour atteindre le nombre de 60 élèves en 2015 (ce qui est toujours maintenu). En coordination avec les SorOptimistes de Pirna et en étroite collaboration avec ses écoles partenaires, l’ONG Jade est actuellement en train de concevoir un projet d’aide au développement communautaire en zone rurale. Celui-ci prévoit aider nos écoles partenaires à subvenir au coût de fonctionnement des nouvelles infrastructures (encore à bâtir) par la mise en place des activités génératrices de revenus pour lesquelles nous emploierons notamment les parents d’élèves. Ce système au bénéfice du bon fonctionnement de l’école, des revenus des parents (qui pourront plus facilement subvenir aux frais d’écolage) et, indirectement donc aussi, de la performance des élèves (l’installation des petites cantines et bibliothèques sont prévues), demandera un capital d’investissement et des efforts organisationnels et logistiques considérables de notre part. Par conséquent, la faisabilité de ce projet ambitieux fera objet des discussions parmi les membres du volet concerné au cours des prochains mois, afin de voir s’il pourrait se greffer sur le projet d’aide à la scolarisation existant.
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